Problématiques de l’adolescent

Crise d’adolescence ? Ou adolescent en souffrance ? Quand faut-il consulter un psychologue ?

L’adolescence est une période très spécifique au cours de laquelle de nombreux changements s’opèrent. Il est alors fréquent pour les adolescents de ressentir un état de mal-être. Cet état justifie-t-il de consulter un psychologue pour votre adolescent ? Pour répondre à cette question, il est essentiel de chercher à savoir si ces difficultés sont temporaires. Dans certains cas, des problématiques durables et entravant l’affirmation de son identité, son développement et son parcours apparaissent. C’est dans ce contexte que peuvent émerger des comportements, états ou symptômes inquiétants. Afin d’aider l’adolescent (et sa famille si nécessaire) à traverser cette période il est parfois important qu’un espace thérapeutique soit proposé. Vous pouvez me consulter à Orléans pour un entretien d’évaluation afin de déterminer la pertinence d’un accompagnement. Vous trouverez également ci-dessous, les problématiques (certaines en fonction de leur intensité) pouvant justifier d’une prise de rendez-vous.

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Problématiques comportementales : refus de l’autorité, conduites à risques, agressivité…

Les problèmes de comportements à l’adolescence sont nombreux et fréquents mais tous ne nécessitent pas l’intervention d’un professionnel.

Les refus d’autorité sont particulièrement présents car l’adolescent s’individualise et recherche l’autonomie. Néanmoins, s’ils entrainent des manques de respects et des conflits perpétuels, il est intéressant de les questionner et de s’interroger quant à l’état émotionnel de chacun.

Les conduites à risque et les transgressions émergent également à cette période : mensonge, alcoolisation, tabac, stupéfiants, sorties sans autorisation, etc. L’adolescent a besoin de faire ses expériences, en revanche, dès lors qu’elles le mettent en danger de manière évidente il semble pertinent de les considérer comme le signe d’un mal-être ou une recherche de réaction des parents.

L’agressivité peut également être l’expression d’un stress difficilement identifiable. Un travail autour de la sphère émotionnelle peut être pertinent.

Dans tous les cas, l’adolescence est une période pendant laquelle l’individu requestionne son histoire. S’il est parfois nécessaire de l’accompagner dans cette démarche en mettant en place un soutien psychologique ou une psychothérapie, il est important que l’adolescent puisse être demandeur de rencontrer un psychologue. N’hésitez pas à me contacter si vous êtes en difficulté.

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L’adolescent et son psychologue face aux problématiques relationnelles

Les relations amicales et familiales occupent une place importante dans la vie des adolescents.

Concernant les relations familiales, certains conflits vont émerger ou s’amplifier allant parfois jusqu’à se cristalliser. Il peut s’agir de conflits entre l’ensemble des membres de la famille ou parfois, concerner uniquement les relations avec un des parents, les deux ou bien un membre de la fratrie. Les raisons peuvent être multiples et il est parfois nécessaire de recourir à l’aide d’un professionnel pour désamorcer l’agressivité latente.

Les relations amicales sont également mises à l’épreuve. L’adolescence peut être un moment où les amitiés les plus anciennes se dégradent entrainant alors parfois des sentiments d’abandon et de solitude. La notion d’appartenance à un groupe est importante et peut conduire, dans les cas problématiques, à des mises en danger (afin de rester membre du groupe) ou à l’inverse, à de l’isolement, du rejet. Quelle que soit la situation, dès lors que les relations amicales sont particulièrement complexes pour un adolescent, il convient d’y être attentif. En effet, plusieurs risques existent : le harcèlement, en premier lieu, mais également une baisse de l’estime de soi, des difficultés d’intégration sociale, un manque de confiance en soi, un repli, etc.

Pour plus de renseignements et en cas d’inquiétudes, n’hésitez pas à me solliciter pour un rendez-vous.

Relations amoureuses et découverte de la sexualité

L’adolescence est souvent la période des premières relations amoureuses, de la découverte de son propre corps, de la sexualité mais aussi des interrogations au sujet de l’orientation sexuelle.

Ces questionnements sont légitimes mais peuvent parfois entrainer un profond mal-être. Les changements physiques et le regard des autres peut être difficilement supportable. De plus, l’apparence est une préoccupation majeure des adolescents. Pour cette raison, une grande importance y est accordée au sein des établissements scolaires mais aussi par le biais des réseaux sociaux.

Pour un grand nombre d’adolescents, les premières expériences amoureuses et sexuelles peuvent être extrêmement délicates à aborder avec leurs parents. C’est d’autant plus vrai lorsqu’à cela s’ajoute des questions autour de l’orientation sexuelle. L’adolescent cherche à se découvrir, fait des expériences et s’il est en difficulté pour évoquer ces questions avec ses parents, il pourra parfois le faire avec ses amis ou d’autres adultes. Tout n’est pas problème psychologique et ces étapes sont importantes dans la vie d’un adolescent. Néanmoins, s’il semble être en situation de souffrance ou totalement désarmé, un accompagnement peut s’avérer pertinent. De plus, si la discussion avec les parents semble impossible, cela peut permettre à l’adolescent de disposer d’un espace sécurisant où évoquer ses interrogations.

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Émotions et humeur : déprime, scarifications, colère, sautes d’humeur, …

Les fluctuations d’humeur sont normales et concernent plus ou moins tous les adolescents et adolescentes. En revanche, d’autres manifestations peuvent être plus alarmantes.

En effet, les scarifications ou tentatives de suicide ne sont jamais à banaliser. Elles reflètent un sentiment de mal-être important qu’il est visiblement impossible pour l’adolescent d’exprimer autrement. Ce qui ne peut être dit est mis en acte. Cela ne signifie pour autant pas que l’adolescent ne dispose pas de parents attentifs et à l’écoute. Néanmoins, pour des diverses raisons, il peut ne pas s’autoriser à leur parler, ne pas en avoir envie ou encore minimiser ses difficultés.

Une agressivité majeure, des sentiments de colère permanente, ou encore une humeur dépressive, sont des manifestations d’une souffrance. Elle peut être plus ou moins profonde. La mise en mot est souvent complexe car nombreux sont les adolescents qui ne parviennent pas à percevoir ce qui les fait souffrir. Cela peut entrainer de la culpabilité « Pourquoi je me sens si triste alors que je n’ai rien de spécial ? » mais aussi une profonde incompréhension. Leur souffrance peut leur paraître illégitime. Dans d’autres cas, certains adolescents vivent des moments difficiles (remise en question, conflits, perte amoureuse, violence, etc.) et ne trouvent pas les ressources pour s’en protéger ou en parler.

Une consultation n’engage à rien et peut parfois permettre de tisser un lien de confiance où l’adolescent se sentira libre d’exprimer les difficultés qu’il rencontre.

Scolarité psychologue adolescent orléans

L’adolescent et sa scolarité : phobie scolaire, surinvestissement ou échec scolaire…

En tant que parents, la scolarisation est l’objet de beaucoup d’inquiétudes et d’attention. Du point de vue de l’adolescent, le collège et le lycée peuvent être un lieu agréable ou, bien au contraire, entrainer un rejet ou des angoisses plus ou moins massives.

Pour certains, la scolarité en elle-même sera l’objet du problème. Pour d’autres, les difficultés résident davantage autour d’une question relationnelle (avec le corps enseignant, le groupe de pairs, etc.). Enfin, il est fréquent également que les deux situations soient intriquées. Quoi qu’il en soit, il est important de comprendre les raisons entrainant des conflits autour de la scolarisation. Cela permet de chercher des solutions pour le bien-être de l’adolescent ou l’adolescente.

Pourquoi sécher les cours est un grand classique de cette période de vie ? C’est une transgression sans conséquences graves. Cela peut correspondre à un acte de révolte contre les parents, le corps enseignant ou un professeur particulier. Il s’agit aussi parfois d’une lassitude ou d’un manque de motivation à se rendre à un cours. En effet, la scolarisation est souvent, en premier lieu pour l’enfant, un moyen de satisfaire ou rendre fiers ses parents. L’adolescent, parce qu’il change et grandit, n’est plus nécessairement dans cette recherche. Il doit alors trouver un sens, pour lui, aux enseignements qu’il suit et parfois « sécher les cours » peut intervenir lorsqu’il n’en trouve pas. Si cette pratique est occasionnelle et n’a pas d’incidence notable dans la scolarité de votre adolescent, en parler et rappeler les règles est suffisant.

Toutefois, s’il s’agit d’un refus scolaire majeur, cela relève nécessairement d’une souffrance ou d’un inconfort.

Le harcèlement est un phénomène prenant beaucoup d’ampleur et au sujet duquel les adolescents ne s’expriment pas ou très peu lorsqu’ils le subissent. Des sentiments de honte, de culpabilité ou une peur des représailles peuvent en être la cause.

Une souffrance concernant les apprentissages scolaires est également fréquente. Certains seront en difficulté depuis tout petit. Il n’auront pas forcément eu les aides (orthophoniste, adaptations spécifiques, etc.) dont ils auraient eu besoin pour acquérir des bases solides. Parfois, les difficultés n’ont pas été repérées (parfois parce que l’enfant avait mis en place des stratégies compensatoires jusque là efficaces), les suivis n’ont pas pu avoir lieu en temps voulu ou encore, les adaptations nécessaires n’ont pas été mises en place par le système scolaire.

Un entretien peut permettre d’identifier les obstacles à la scolarisation afin de remédier aux difficultés.

Troubles alimentaires adolescent psychologue orleans

Troubles des conduites instinctuelles : trouble alimentaire (anorexie, boulimie), trouble du sommeil (insomnie, hypersomnie)…

Les nombreux bouleversements auxquels sont soumis les adolescents ainsi que l’ensemble des facteurs environnementaux peuvent entrainer des troubles concernant les conduites dites instinctuelles. Il s’agit de conduites répondant aux besoins vitaux telles que l’alimentation ou le sommeil.

Il est fréquent que les adolescents rencontrent des troubles du sommeil. Certains vont dormir 12h par nuit d’autres vont connaître un sommeil chaotique avec des périodes d’insomnies et/ou des réveils intempestifs. Quelles en sont les causes principales ?

Des facteurs internes et externes sont en jeu. Les modifications hormonales ont un impact mais également le rythme de l’adolescent, l’usage des écrans, le stress, des phénomènes de rumination mentale, le sport, la consommation de produits excitants ou stupéfiants. Quoi qu’il en soit, une hypersomnie associée à un manque d’énergie ou, à l’inverse, de l’insomnie ou des réveils réguliers peuvent alerter sur des difficultés. Un bilan physiologique est parfois nécessaire afin d’exclure une éventuelle l’apnée du sommeil, un syndrome des jambes sans repos, etc. En l’absence de causes organiques ou purement environnementales, les troubles du sommeil sont souvent en lien avec des difficultés d’ordre psychique (rumination mentale, anxiété majeure, mouvements dépressifs, sentiment d’insécurité, besoin de maitrise, etc.).

Ainsi, le sommeil est un élément auquel il convient d’être attentif car des troubles du sommeil durables peuvent avoir des conséquences sur la santé physique et mentale d’un individu.

L’alimentation des adolescents peut, elle aussi, devenir chaotique. Elle devient alors non seulement le signe d’un mal-être mais également la cause de complications futures. L’anorexie mentale et la boulimie font évidemment partie des troubles directement liés à une souffrance psychique. Néanmoins, ils ne sont pas les seuls, l’obésité peut également être concernée sans pour autant que ne soit en cause la question de l’éducation alimentaire. Parce que l’alimentation est un besoin vital et occupe une place majeure dans notre quotidien (3 repas par jour en moyenne), toute préoccupation excessive ou anxiété autour des repas doit être prise en charge le plus tôt possible. Si ces troubles sont particulièrement installés, une prise en charge pluridisciplinaire est souvent indispensable. Il s’agira alors d’éducation thérapeutique, de prise en charge somatique et psychique. Il est très fréquent que la famille bénéficie aussi d’un accompagnement tant ces difficultés influent sur le quotidien.

En cas de doute, n’hésitez pas à consulter. Une prise en charge psychothérapeutique peut permettre de limiter les troubles et d’éviter l’installation dans la pathologie.

Je vous reçois avec votre enfant dans un premier temps. Si cela semble nécessaire, nous pouvons aménager un espace pour que parent(s) et/ou enfant soi(en)t reçu(s) séparément. L’objectif du premier entretien est d’évaluer votre demande et de déterminer ensemble de la pertinence ou non d’un accompagnement, ainsi que de ses modalités. Il est important de prendre le temps de la rencontre, aussi, vous pouvez prévoir une heure pour ce rendez-vous.
Les consultations ont lieu au Jardin d’Esculape, à Orléans ou à Mézières-lez-Cléry (Sud Loire). Vous pouvez trouver les jours de consultations pour chaque lieu ici.